La semaine dernière, Sitor Ndour a été extrait de sa cellule par des éléments de la gendarmerie de la Foire et conduit chez lui. L’ancien directeur général du COUD a remis à ces derniers un drap, un short et un tee-shirt.
D’après L’Observateur, qui donne l’information, les hommes en bleu agissaient sur demande du juge du deuxième cabinet, qui a ordonné une délégation judiciaire sur instruction de la Chambre d’accusation. Objectif : verser dans le dossier ces pièces manifestement importante dans l’enquête sur l’affaire de viol qui oppose Sitor Ndour à A. Thiaw, son ex-domestique de 16 ans.
Cette dernière accuse le responsable de l’APR d’avoir abusé d’elle le 11 juillet dernier. Lors de leur confrontation, elle avait décrit l’habillement du mis en cause le jour des faits présumés et déclaré que ce dernier avait éjaculé sur ses parties intimes ainsi que sur un drap.
D’après L’Observateur, les gendarmes enquêteurs ont déclaré que ces pièces n’ont pas été versées au dossier car, ils n’y ont pas relevé de traces de sperme. Le juge et la Chambre d’accusation voudraient en avoir le cœur net.
Autre chose que la Chambre d’accusation et le juge espèrent clarifier : le gynécologue de l’hôpital Philippe Maguilène Senghor, où la victime présumée a été admise juste après les faits supposés, lui avait prescrit une pilule du lendemain alors que l’expertise faite à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff n’a révélé aucune trace de sperme dans ses parties intimes. Le médecin sera entendu. Il devra s'expliquer.
Quoi qu’il en soit Sitor Ndour va encore patienter en prison. Sa demande de liberté provisoire a été rejetée et l’appel de cette décision faite devant la Chambre d’accusation a connu le même traitement.
D’après L’Observateur, les gendarmes enquêteurs ont déclaré que ces pièces n’ont pas été versées au dossier car, ils n’y ont pas relevé de traces de sperme. Le juge et la Chambre d’accusation voudraient en avoir le cœur net.
Autre chose que la Chambre d’accusation et le juge espèrent clarifier : le gynécologue de l’hôpital Philippe Maguilène Senghor, où la victime présumée a été admise juste après les faits supposés, lui avait prescrit une pilule du lendemain alors que l’expertise faite à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff n’a révélé aucune trace de sperme dans ses parties intimes. Le médecin sera entendu. Il devra s'expliquer.
Quoi qu’il en soit Sitor Ndour va encore patienter en prison. Sa demande de liberté provisoire a été rejetée et l’appel de cette décision faite devant la Chambre d’accusation a connu le même traitement.