Au sein de l’intercoalition Yewwi-Wallu, on ne parle pas le même langage. L’installation de la prochaine 14e législature et la déclaration de plusieurs candidatures au perchoir pourraient être le motif d’une telle mésentente.
Joint par nos confrères d’iRadio, le journaliste, directeur de publication du journal ‘’La Gazette’’, Pape Amadou Fall, estime qu’il ne peut plus y avoir de consensus. Pour lui, les masques sont en train de tomber et 2024 en est la principale cause.
«S’il y a eu une volonté d’être ensemble pour engranger le maximum de voix lors des Législatives, avoir le maximum de députés, mais arrivé à l’Assemblée nationale, les masques tombent. Chacun veut assumer. L’enjeu, c’est 2024 et chacun s’affirme. En conséquence, c’est cela l’intérêt», a-t-il fait savoir.
Quant à l’analyste politique Pathé Mbodj, l’opposition est rattrapée par la réalité politique. Cela devrait causer d’énormes problèmes à l’opposition. «Les envergures des formations n’étant pas les mêmes, le leadership n’étant pas le même, au niveau de la présidence, par exemple la candidature supposée à la présidence de l’Assemblée nationale. On se dit bon, on est en train de bouleverser toutes les logiques de la victoire ; chacun va dire que c’est grâce à moi. C’est ça le problème», dit-il.
Cependant, cela n’est pas avantageux pour la mouvance présidentielle, «dans la mesure où la différence de sièges est tellement minime que, véritablement, quelles que soient les querelles au sein de l’opposition, la majorité ne pourrait pas en bénéficier».