Je crois à cet adage qui dit " personne n'échappe son destin"... Le parcours d’Ousmane Sonko est tout simplement exceptionnel pour un banni. Je me rappelle le premier article publié à la Une de l'ancien journal « Populaire » devenu « Vox Populi ». L’article était relatif aux maigres impôts que les députés s'acquittent alors qu'ils ont chacun plus d'une brique par mois. Ce, au moment où de pauvres fonctionnaires versent une importante somme au Trésor. Ce jour-là, j'étais au quotidien Le Témoin. J'étais fier de voir un homme politique dénoncer une injustice. Mais je me disais que cela pourrait être une façon de frapper fort et attirer les gens sur son entrée en politique. Quelque temps après, je le vois débattre sur la toile avec les gens. J'ai commencé à m'intéresser à lui. Sonko, faut le rappeler, ne fuyait pas les débats. Même sur Facebook. Il n'attendait pas qu'on réponde à sa place. Il a fallu que les membres de son parti lui imposent certains codes pour ne plus le voir écrire ou répondre à ceux qui l’interpellaient. Ça aussi, il faut le reconnaître. C'est normal.
Je crois à cet adage qui dit " personne n'échappe son destin" Par Samba Diamanka
4/05/2022 02:17:00 AM
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Radié de la fonction publique, il a tenu le haut du pavé comme le dit Babacar Justin Ndiaye. Aux dernières élections législatives, il est député par le plus fort reste. Il a monté d'un cran en séduisant son monde. Les réseaux sociaux ont été son monde. Ça faisait rire lorsque les gens pensaient que Facebook est juste virtuel oubliant que ceux qui commentent sont des êtres humains en chair et en os. On parle également de comptes fictifs. Qui a ce temps d'animer plus de trois comptes? C'est un raisonnement qui ne tient pas. A la Présidentielle, il a prouvé qu'il est dans le cœur de la jeunesse sénégalaise. Il s'est classé 3eme. Une prouesse! Avec l'éclatement de l'affaire dite Adji Sarr, son monde s'est agrandi. Sonko, faut le dire, est un phénomène à étudier dans les écoles.
De #Samba_Diamanka, Journaliste